Journées du Logiciel Libre 2023

La bibliothèque web to print
1 avr. , 14:30–14:55 (Europe/Paris), Atelier du mouvement

Collection d'éditions imprimées réalisées avec des outils libres et web.


La bibliothèque web to print est une collection d'éditions imprimées réalisées avec des outils libres et web. Elle s’inscrit dans la compréhension historique des liens entre le design graphique et ses outils, qui n’ont cessés d’évoluer durant le XXe siècle. Elle s’attache à saisir la mutation en cours aujourd’hui, qui se cristallise en particulier autour des méthodes dites du web-to-print (production depuis le navigateur web d’un fichier pdf destiné à l’impression). L’archive entend saisir le tournant contemporain du design éditorial et graphique sous l’influence de l’utilisation des technologies du web pour la mise en forme de publications imprimées et multisupports. Elle rencontre ses publics dans un mobilier ad hoc conçu pour transporter et exposer le fond dans des contextes divers (exposition au Carré d'art - musée d'art contemporain de Nîmes, à la Biennale Internationale du Design de Saint-Étienne, au salon d'édition indépendante Trafic au FRAC PACA, aux rencontres internationales de graphisme et typographie de Lure). Le module réalisé en 2023 permet de filmer et retransmettre la manipulation des volumes en point de vu zénital.

Ce projet de recherche initié par Lucile Haute avec Quentin Juhel (coresponsable du fond) et Antoine Lefebvre (design du mobilier de transport et d’exposition) est soutenu par les laboratoires Projekt (Unîmes) et EnsadLab (école des arts décoratifs Paris), articulé à des séquences pédagogiques de la Licence Design d'Unîmes.

web.2print.org


Intervention tout public – oui Catégorie de public visée

Particulier, Associatif

Lucile Haute est artiste, enseignante et chercheuse à l'Université de Nîmes (Projekt) et à l'École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris (EnsadLab). Considérant les usages occidentaux contemporains des technologies numériques (telles que le smartphones ou les emails), elle se considère, ainsi que ses contemporains, comme une cyborg, dans une perspective post-Haraway/Case/Turkle. Ses recherches réunissent spiritualité, technologie et politique — entendu dans un sens élargie de "vivre ensemble" qui dépasse l'anthropocentrisme. Elle a écrit le manifeste des cybersorcières qu'elle présente sous des formes graphique (du zine A6 au wallpaper 4×6 m) réalisées en web-to-print.