5 avr. , 12:00–12:55 (Europe/Paris), Ponsard
Retour d'expérience sur la création d'une micro-entreprise pour vivre de logiciel libre.
Clause de non-responsabilité : bien que le but de cette conférence est de partager une démarche à travers mon expérience, il se pourrait que j’y fasse malencontreusement ma propre pub ; vous voilà prévenu·es !
En décembre 2018, je rejoignais la plus grande entreprise de France : Pôle Emploi. Je comptais alors me mettre à mon compte en faisant du service et du conseil. Quelques mois plus tard je réalisais que j’étais en train de faire fausse route : cette voie ne m’intéressait absolument pas. Marche arrière ! Et si je revenais à mes premières envies ? Et si je mettais en place et gérais un service en ligne basé sur un logiciel que je développe ?
J’ai ouvert Flus, un service d’agrégation de l’actualité, à la fin du mois de novembre 2019, quasiment un an après être arrivé au chômage. Je vous propose un retour d’expérience pour retracer le chemin que j’ai parcouru, de l’idée jusqu’à mes projets. Le but de cette conférence est de montrer qu’on peut démarrer assez simplement, et éventuellement de vous donner envie de mettre le pied à l’étrier.
Je tenterai d’être aussi complet que possible vis-à-vis de ma propre expérience en traitant des sujets comme les conditions qui ont fait que j’ai pu me lancer, les limites que je me fixe, les difficultés rencontrées au fil du temps ou encore la manière dont s’articule mon travail avec celui de la communauté du logiciel FreshRSS. En aucun cas il ne s’agira d’être exhaustif vis-à-vis des alternatives de financement que je n’ai pas explorées.
Particulier, Entreprise
Nom de l'association ou entreprise –Flus
Je suis ingénieur en informatique, vivant à Grenoble. Libriste depuis toujours, d’abord étudiant puis de manière amateur, et désormais professionnellement. Je me suis fixé comme objectif de réussir à vivre correctement de ma propre activité liée au numérique. Pour cela, je suis en train de créer Flus, un portail de veille de l’actualité. Je m’intéresse également à développer des logiciels simples et accessibles, en coopération avec d’autres corps de métier. Enfin, je participe à l’aventure Framasoft depuis fin 2014 pour tenter d’imaginer un numérique différent de celui imposé par les GAFAM.